Séparation culturelle
par Sarah Murphy

Je fut élevée par une séparatiste. Non pas une séparastiste borné, convaincue que le reste du pays a pour seule et unique mission d'anéantir le Québec, mais une séparatiste tout du moin. Ma mère s'interesse peu au 'bon sens' économique et politique qu'à la sécession du Québec. C'est sa culture, notre culture, qu'elle désire préserver, mais aussi partager.

"Psycologiquement, même si nous avons vécu sous la gouverne anglaise pendant des générations, nous sommes demeurés français. Notre base culturelle est française," dit ma mère. "Nous sommes attachés à nos racines latines," ajouta t'elle, me rappelant qu'elle me chantait des chansons folkloriques québécoises et me lisait Les Fables de la Fontaines pour m'endormir étant jeune.

Il y a une identité québécoise, explique-t'elle. "Nous avons plus d'apartenance à notre identité parce qu'il a fallu ce battre pendant des générations pour la garder, et cette identité c'est transmise de génération en génération." Et c'est de cette identité et de cette bataille pour préserver notre identité qu'est née la culture québécoise - en chanson, littérature, cinéma, télévision and autres."

"La langue, c'est déjà un premier point," dit ma mère. Après tout nous sommes probablement la dernière grand communauté francophone en Amérique du Nord. De plus, insiste t'elle, c'est de cette langue et de sa beauté qu'a été construite la culture québécoise, et ces avec celle-ci qu'elle est transmise.

Ces aussi cette même langue qui a fait couler tend d'encre au sein des governements provinciaux et fédéral. Elle a enflamé plus d'un débat sanglant autant dans les journaux à potins locaux, que dans les quotidiens provinciaux et nationaux. Tous se souveinent de la loi 101, cette loi qui dicte que tous panneaux publicitaires, tous enseignes, et autres doivent être majoritairement francophone. Un slogan anglais, si utilisé doit être inscrit sous le slogan français, et être de taille réduite. Cette loi, vue comme une loi issue d'une dictature, pour certain une loi s'opposant à la Charte des Droits et Liberté, est pourtant une simple méthode de précaution selon plusieurs, la réaction d'un peuple épeuré.

C'est de cette peur qu'est né le movement séparatiste croit ma mère. "Il fait parti du rest."

"[Entant que québecois] on se sent défié. C'est la peur. On sense que nous ne fessons pas partie du reste, nous voulons être autonomes, chasser nos peurs."

Sans la langue française, le Québec ne serait qu'une province parmi d'autres, pretend les partisans plus entêtés, si non presque enragés, du movement séparatiste, et aurait sombré dans l'ensemble qui l'entoure et le sollicite. Sans elle, la souveraineté n'aurait ni sens, ni intérêt, ni légitimité, disent-ils.

La Révolution Tranquille y fut pour beaucoup aussi, explique ma mère. Après les années noires de l'ère Dupléssis, lors de la quelle le peuple québécois était prise dans les griffes ensanglantées de l'Eglise Catholique, la culture québécoise explosa, le libéralist a l'idée. Avec cette explosion de culture, plusieur groups séparatistes vurent le jour.

La Société Saint-Jean-Baptiste, un de ces regroupments qui se donne pour mission de se battre pour les droits des québécois et québécoises et poursuit la course vers l'indépendance du Québec, dit qu'elle prépare les esprits à comprendre que le régime gouvernemental actuel doit être changé parce qu'il s'est avéré impuissant à rendre justice aux peuple québécois. Elle ne veut pas d'une sympathie inconsciente des québécois; elle préférerait même une apathie soucieuse que d'être traiter en partenaires égaux par la collectivité fédérale. Elle incite le gouvernement du Québec à exercer sa souveraineté et à négocier avec le pouvoir fédéral, au nom de tout le Canada français, une nouvelle entente entre deux nations qui jouiront d'une égalité absolue, et dans les textes de loi et dans les faits. Pour la Société Saint-Jean-Baptiste ceci est la condition essentielle au maintien intégral du Canada dans ses limites géographiques.

Mais les temps ont-ils changés? Le NON a remporté sur le OUI au referendum de 1980 et 1995 (même si cela fut par une marge de moin d'un point de pourcentage). Restera-t'il une culture à défendre dans quelques années.

"La culture québécois est écaltée," avoue ma mère. "Nous resevons des influences de partout, Surtout dans le développement du domaine artistic."

"Cela peut être une des raisons pour quoi nous nous éfforçons de préserver notre langue, la clé de notre culture, avec des méthodes qui peuvent paraîtres plutôt braconnières."

Le Québec est la province la moin cultivée au sujet des autres provinces canadiennes. Il est fort probable que le reste du pays ait plus de connaissances du Québec, que le Québec a du Canada anglais. Mais cela est ni bon, ni mauvais, affirme ma mère. C'est un fait. "Nous sommes toujours sur la défensive pour ne pas être assimilés. Ce manque de connaissances fait parti denotre peur de l'envahissment."

"Maître chez nous," disent les québécois, certains pour des raisons économiques et géopolitiques, d'autres à cause du fardeau historique qui pèse sur les épaules du peuple, et pour ceux comme ma mère, se battent pour préserver cette noble culture qu'est la culture québécoise.Ces l'oeuve des Gilles Vignault, des Félix Leclerc, des Paul Piché, des Séguins, des Robert Charlesbois, des Michel Tremblay, des Ann Hébert, des Yves Beauchemin, des Pierre Falardeau, des Raymond Lévesque, et des petit gars et filles d'à côté que ma mère croit en la séparation du Québec. Non pas pour la reléguer aux oubliettes, non pas pour par égoisme en la cachant des yeux et oreilles étrangers, mais plutôt pour mieux la protèger, la dorlotter, la partager.

Sarah Murphy est née à Québec. Elle est née francophone et fut élevée anglophone. Elle a survécue à deux référendum sur l'indépendance du Québec. Il vit maintenant sur la trés conservatrice Île-du-Prince-Édouard. 
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